L’industrie nemourienne des conserves et des salaisons de poissons a pris une très grandes extension au cours de ces dernières années
En 1907, MM Corso, Pitzini et Llabador, comprenant quel parti pouvait être tiré, pour l’alimentation, des nombreuses espèces de poissons capturés sur les côtes de l’Oranie occidentale, décidèrent d’installer à Nemours une fabrique de conserves de poissons et de salaisons. Dès ses débuts, l’usine prospéra et lorsqu’en 1921, M. Vincent Pitzini en fit l’acquisition, elle était en plein rendement.
L’exemple de ces premiers industriels ne tarda pas à être suivi et, dès 1926, il existait à Nemours deux usines de conserves et cinq ateliers de salaisons. En 1928, il y avait 12 ateliers de salaisons et, en 1940, 22 ateliers.
Aujourd’hui, cette branche de l’industrie alimentaire est l’une des plus florissantes de l’Algérie. Nemours compte en effet deux usines (friteries) et 21 ateliers de salaisons, appartenant à des industriels de la localité, soit à des saleurs venant principalement d’Alger à l’époque de la pêche « saisonnière ». Ces usines absorbent la totalité des produits qui ne sont pas écoulés « frais » sur les marchés.
LES USINES DE CONSERVERIES (FRITERIES)
Poissons traités et mis en boite de métal soudé.
En 1939, deux usines de conserves appartenant l’une à M. Pitzini, l’autre à MM Falcone Frères, ont traité ensemble : 105.600 kg de sardines, 72.400 kg d’allaches er 2.700 kg de bonites, soit au total 180.700kg de poissons.
En 1940, ces mêmes établissements ont traité, malgré les hostilités 32.380 kg de sardines et 167.160kg d’allaches, soit 199.540 kg de poissons. En 1946, les trois usines de conserves ont traité au total 160.685 kg de sardines et d’allaches.
Présentation des conserves
Les sardines, allaches, thons etc., préparés à l’huile ou à la tomate sont vendus au consommateur en boites de métal soudé de ¼ club de 30m/m et de 4/4. Au cours de la « Semaine de la conserve algérienne du poisson » (Alger 31 mars-6 juin 1930), des industriels de Nemours (MM Falcone Frères), avaient exposé dans le hall du Palais Consulaire : sardines à l’huile et à la tomate, sardines aux légumes, anchois en boites et barils, thons à l’huile et à la tomate, miettes de thon à l’huile et à la tomate, bonite à l’huile et à la tomate, filets d’anchois à l’huile d’olive, en bocaux de verre, filets de maquereaux au vin blanc et à l’huile.
Toutefois, avant les hostilités, les sardines étaient offertes en boites de 4/4 demi-hautes, ¼ club 22 et 32m/m, ¼ ordinaires, 18,22 et 25m/m , les thons, en boites de 1/8 et ¼ ainsi que par « miettes » en petit format.
Récompenses obtenues par les usines de Nemours
A l’exposition de Casablanca, en 1915, l’usine de MM Corso, Pitzini, Llabador a vu sanctionner l’excellence de ses produits et la beauté de leur présentation par l’attribution d’une médaille d’or. Lors de l’exposition du centenaire de l’Algérie, ouverte à Oran en 1930 (pavillon des pêches maritimes) l’usine de MM Falcone Frères obtint également des une médaille d’or.
Les ateliers de salaisons
En 1939, les 22 ateliers de salaisons ont traité 3.652.00400kg de sardines. En 1940, ces mêmes ateliers ont salé au total 978.210 kg, se décomposant comme suit :
– 346.720 kg de sardines
– 79.300 kg d’anchois
– 542.040 kg d’allaches
– 10.900 kg de melvas
– 250 kg de bonites
Enfin, en 1946, les 21 ateliers de salaisons ont traité 2426.566 kg de poissons, à savoir : anchois, sardines, allaches et melvas. Ces diverses espèces de poissons salés sont vendus soit en barils de 50 à 60 kg, soit en bordelaise de 280 à 300 kg.
Avant la guerre, une grosse partie des salaisons était exportée en Italie. Actuellement la France absorbe la majeure partie de cette production.
Cette industrie de la mer répand le bien-être dans de nombreuses familles nemouriennes, par le paiement de salaires importants à la main d’œuvre usinière : saleurs, tonneliers, soudeurs, machinistes, ouvriers et ouvrières nécessaire aux opérations diverses : lavage, étêtage, éviscération, etc…
Quant à la vente des conserves et des salaisons, elle constitue un précieux élément de prospérité pour la localité.
Source : Monographie de Francis Llabador
Bonjour
je cheche des renseignements sur la Famille Falcone
Mon arrière arrière grand mère est une FALCONE de Cétara ,campagnie Italie
Ma Tante avait eu la visite d’ un cousin Falcone à Sète dans les années 1960
soit disant des Falcone de Collioure ( Papa Falcone Anchois )
cordialement
François SERVANT
Bonjour,
J’ai pris connaissance de votre message et vous en remercie.
Ainsi, vous souhaitez avoir des renseignements sur la Famille Falcone. Bien sûr, il y avait une famille Falcone à Nemours et c’est fort possible que des membres aient vécu à Collioure dans les années 60. Effectivement, Papa Falcone était connu tant pour ses conserves de sardines que pour celles des anchois. Si vous voulez en savoir plus, je peux vous mettre en relation avec l’un des petits-fils de Papa Falcone. Je vais lui écrire et lui faire part de votre demande. Bien cordialement.
Bonjour on peut passer une commande
Bonjour,
Quelle commande voulez-vous passer ? Ici, je ne vends rien, absolument rien.Et d’ailleurs, ces boites de conserves telles que vous les voyez sur mon site n’existent plus. Elles datent du temps ou Papa Falcone et sa tribu habitaient à Nemours (Algérie) et produisaient boites de sardines et d’anchois.
Bonjour ma mère était au lychée avec une fille falcone. Ma mère se nomait a l époque Christine Spiteri . Ce serait gentil de nous mettre en relation avec le petit fils papa falcon . Merci beaucoup . Bonne journée
Bonjour. C’est avec intérêt que j’ai lu votre message. Je vous informe que je l’ai transmis à Christian Falcone ainsi que votre adresse mail afin qu’il puisse vous contacter. Merci de me dire, le cas échéant, qu’il a bien répondu à votre demande. Bien cordialement.